Istanbul : Balat, the place to be !

mercredi 15 octobre 2014


Parfois, les villes sont comme les gens, il faut leur donner une seconde chance ! La première fois que je suis allée à Istanbul, j'avais été un peu déçue, je ne m'attendais pas à tant de monde/voitures/modernité. La deuxième fois fut la bonne, j'y suis allée sans attentes, et j'ai beaucoup aimé. C'est une ville aux mille visages. Riche ou pauvre, tradi ou moderne, bobo ou bling, foulard ou cheveux platine, d'un quartier à l'autre, on passe dans des mondes complètement différents.

Parmi les quartiers visités, j'ai beaucoup aimé Cihangir pour ses jolies rues et ses cafés, Ortaköy pour ses restaurants au bord de l'eau (comme le House Café), Kadiköy pour ses boutiques d'antiquaires (rue Tellalzade) et Balat pour son authenticité.



Balat (avec Fener qui le jouxte) est l'ancien quartier juif, grec et arménien d'Istanbul. Il se trouve sur la rive ouest de la Corne d'Or, à 30 minutes à pied d'Eminonü. C'est un quartier modeste qui commence à se transformer avec l'arrivée d'artistes qui achètent et retapent ses vieilles maisons colorées. J'y ai débarqué un peu par hasard, en louant une chambre dans cette maison sur Airbnb.



Passée l'appréhension du début (bienvenue dans un monde inconnu), j'ai adoré ce quartier calme, quasi sans voitures (un miracle à Istanbul), où les enfants courent dans les rues, les femmes font leurs courses depuis leur fenêtre avec un panier accroché à une corde et où les commerces typiques alternent avec des cafés cosy.


Je vous conseille donc vivement d'aller y faire un tour si vous visitez Istanbul, pour une journée ou pour y dormir, les sites touristiques de Sultanhamet n'étant qu'à 15 minutes en bus ou 30 minutes à pied. Munissez-vous d'un bon plan, les rues sont tortueuses et nombreuses !





Une journée à Balat et Fener :

Commencez par avaler un café turc dans le café Afilli Cezve (près de l'arrêt de bus Balat) puis explorez les ruelles environnantes avant de grimper faire le tour du lycée grec, un immense bâtiment en brique qui surplombe le quartier. Si vous vous sentez d'humeur culturelle, vous pouvez faire un détour par le quartier voisin de Fatih (très traditionnel et religieux) pour admirer les mosaïques byzantines de l'église Saint-Sauveur-in-Chora.



Ensuite retour à Balat, rue Vodina, pour déguster des mantis (raviolis) au Vodina Café, un joli restaurant qui fait travailler les femmes du quartier. Dans la même rue, au numéro 10, vous pourrez acheter savons naturels, gants en crin et serviettes de hammam. Puis direction le vieil hammam du coin, le Cavus hamami (pour les femmes uniquement, un bâtiment voisin s'occupe des hommes). Vous n'aurez pas besoin d'utiliser votre nouvelle serviette, tout est fourni ! Pas de touristes ici, plutôt les femmes du quartier, et la totale gommage-soap massage-shampoing pour 50 lira (15 euros). Une expérience !



Après une bonne heure à vous faire récurer sous toutes les coutures, requinquez-vous avec un excellent döner chez My Dönerim, rue Ayhan, ou un délicieux börek dans la boulangerie à l'angle des rues Cimen et Vodina. Enfin allez où vous voulez en fait : les commerces de bouche sont nombreux à Balat, et tout ce que nous avons goûté était délicieux et probablement aux prix les plus bas d'Istanbul. Pour conclure la journée, siroter un thé dans les fauteuils en velours du Local Café Fener (rue Vodina) est une possibilité…



Extra tips pour Istanbul :

Pour tous les transports en commun, la carte Akbil est bien pratique. Elle s'achète dans les tabacs pour 7 lires (2 euros et quelque) et se recharge dans ces mêmes boutiques ou aux machines placées à l'entrée des terminaux de ferries. Elle permet de voyager moins cher dans tous les transports publics (bus, ferries et trams).

Enfin, pour éviter de vous faire arnaquer par les conducteurs de taxis (je parle d'expérience…), téléchargez l'application BiTaksi qui permet de trouver un taxi rapidement grâce à la localisation GPS et de payer toujours le juste prix.
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