DIY - T-shirt botanique

mardi 30 septembre 2014


Oui j'avoue je ne suis pas encore lassée des planches botaniques et de la galerie de la Biodiversity Heritage Library où on en trouve à gogo (des libres de droits je précise !). Donc après les avoir encadrées et transformées en étiquettes, je vous ressers un truc botanique !

Dès que j'ai vu cette multitude de planches sur Flikr, j'ai pensé que ce serait du meilleur effet sur du textile. J'avais d'abord pensé à un tote bag, façon je fais mon marché avec mon sac impression citronnier, puis un sweat. Et puis finalement j'ai décidé de faire avec ce que j'avais dans mon placard : un T-shirt bleu marine.

Si vous aussi vous voulez porter une planche botanique, il vous faut :

- un T-shirt en coton de couleur foncée (ou un sweat vu que ça se rafraîchit sérieusement en ce moment)
- du papier transfert pour textile foncé, découvert grâce au génial My Rainy Days
- une imprimante à jet d'encre classique
- des ciseaux, un x-acto et un fer à repasser


1. Choisissez votre planche sur le site de la Biodiversity Heritage Library ou téléchargez le camélia que j'ai utilisé ici.

2. Ouvrez votre document sur Photoshop et remplissez le fond en noir avec l'outil pot de peinture en faisant attention à bien tout remplir sans "tacher" le dessin (zoomez pour que le remplissage se fasse correctement). Cette étape n'est pas obligatoire, mais elle permet de faciliter le découpage en évitant qu'il reste des endroits clairs autour du motif.

3. Imprimez votre planche sur une feuille de papier transfert.

4. Découpez soigneusement votre motif avec ciseaux et x-acto.

5. Suivez les instructions du papier transfert pour appliquer le motif à l'aide de la feuille de papier sulfurisée fournie et de votre fer à repasser.

6. Portez avec fierté !


Quand est-ce qu'on s'installe à Marseille ?

mercredi 10 septembre 2014


Je trouve que comme Paris, Marseille est une ville qu'on peut adorer et détester dans la même journée, pas de demi-mesure ! D'ailleurs, ce n'est pas forcément l'amour au premier regard, c'est sale, embouteillé, chaotique, plein de rats et de crottes de chien… C'est une ville qui s'apprivoise. Il m'a fallu plusieurs séjours pour vraiment kiffer mais ça y est, après ce week-end c'est officiel, je suis sous le charme et j'aurais presque envie de m'y installer !

Les adresses et découvertes du week-end :

- On dort toujours aussi bien à l'hôtel Saint Louis et on mange toujours aussi bien au Baron perché, un petit restau italien planqué dans le 7e.

- C'est un lieu commun mais le Mucem est vraiment une totale réussite architecturale. Par contre sa collection permanente, euh on en parle ? On y croise un pingouin, une guillotine, un morceau du mur de Berlin… un vrai fourre-tout qu'on essaie de nous faire avaler en parlant des "singularités" de la Méditerranée. Improbable ! Enfin, il parait que les expos temporaires sont très bien.


- La quincaillerie Maison Empereur est à la hauteur de sa réputation (merci aux blogs qui me l'on fait connaître au passage) : on y trouve absolument tout pour la maison, des produits de qualité à un prix raisonnable. J'aurais pu y passer des heures. Pourquoi n'a t-on pas la même chose à Paris ?

- La calanque de Sugiton est une des plus touristiques selon les Marseillais (qui ont leurs adresses mais ne les donnent pas à la première venue), alors oui il y a un peu de monde, mais c'est quand même sublime et pas trop difficile d'accès (comptez une heure à pied depuis Luminy tout de même).


- Parce qu'on peut être à Marseille et avoir envie de raviolis russes (pelmenis), le restaurant ukrainien Kortchma, près du "cours Ju", est une bonne adresse. Il propose aussi une entrée avec verre de vodka intégré !

- Explorer les ruelles des villages perchés sur les collines du quartier Vauban, avec gosses qui jouent dans les "sentes" et odeurs de barbecue entre voisins, donne beaucoup trop envie de jeter son billet de retour pour s'y installer, donc finalement je ne vous le conseille pas !

Ce ciel !
(300 jours par an selon la plaquette de l'Office de Tourisme)
(pfff)

Citron salé, citron sucré, recettes et étiquettes

jeudi 4 septembre 2014


Qui n'aime pas le citron ? C'est beau, c'est bon, c'est sain, ça nettoie les éviers, ça fait des mèches blondes dans les cheveux… mais je m'égare. Restons en cuisine.

Moi le citron je l'aime sous toutes ses formes, en jus le matin (cul sec !), en vinaigrette dans la salade, vert dans les mojitos, confit dans les tajines, en huile essentielle dans les yaourts, en zestes dans les gâteaux… Le zeste tiens, parlons-en. Parfumé, frais, acidulé, il a bien des qualités mais fini souvent à la poubelle. Ce qui est dommage, surtout si les citrons sont bio.

Je profite donc de cet article pour relancer une tendance qui a connu un petit succès dans les années 2008-2009 il me semble : les sucre et sel parfumés, en optant cette fois pour les zestes de citron (vous m'avez vu venir). C'est facile et rapide à faire, ça permet de recycler ses peaux de citrons et de parfumer salades, légumes, poissons et viandes blanches pour le sel ; yaourts, salades de fruits et thés pour le sucre.




Pour faire du sel et du sucre citronnés, il vous faut :

- 3 citrons non traités
- 50 g de fleur de sel
- 150 g de sucre
- 2 bocaux
- les étiquettes à télécharger ici

1. Zestez vos citrons avec une râpe ou un zesteur (personnellement j'adore mon zesteur, je pourrai passer ma vie à zester), ne prenez que le jaune pas le blanc qui est amer. Pendant ce temps, faites chauffer votre four à 170° pendant 20 minutes.

2. Placez vos écorces sur un plat et mettez-les 10-15 minutes dans votre four chaud éteint. Elles doivent sécher mais pas brunir.

3. Écrasez les zestes avec un pilon ou passez-les au mixeur pour en faire des petits morceaux. Si vous n'avez pas ce type d'ustensiles, coupez finement les zestes avant de les mettre au four (après c'est plus compliqué, ça saute partout, je parle d'expérience).

4. Une fois refroidis, mélangez un tiers des zestes séchés à la fleur de sel ; deux tiers au sucre, ce qui équivaut à un citron pour les 50 g de sel et deux pour les 150 g de sucre.

5. Versez chaque mélange dans son bocal.

6. Imprimez, découpez et collez les étiquettes* sur les couvercles des bocaux et voi-là.







* Leur illustration vient d'une planche botanique libre de droit, plus d'infos ici !
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